DEPART

Nous partîmes donc par un triste jour de pluie et une température décourageante pour un mois d'août, dans un bel Airbus  A330 de la compagnie Egypt'air.

L'avion part avec un petite heure de retard, ce qui est courant paraît-il. Mais comme il y a une heure de décalage avec la France, on ne verra pas la différence.

LOUXOR 

Après un long trajet par-dessus la mer, on voit enfin la terre, ou plus exactement, le désert. Il faut encore patienter une bonne heure avant d'apercevoir le mince filet noir bordé de vert que représente le Nil et sa bande fertile. Une évidence saute aux yeux : ce pays n'existe que par le fleuve qui crée une entaille dans un paysage ocre rouge complétement désert

Atterrissage sans problème sur un petit aéroport dont la taille paraît presque ridicule en rapport avec la célébrité du site. Premier choc à l'ouverture de la porte de l'avion : une énorme bouffée de chaleur. J'ai l'impression d'être devant la porte ouverte d'un four, bien que le soleil rougeoyant est presque couché.

Après les rapides formalités administratives (achat d'un timbre-visa), nous récupérons nos bagages et embarquons dans un mini-bus (climatisé !) pour nous rendre à l'hôtel. Là, nous sommes accueillis par notre accompagnateur, Tarek, qui ne parle presque pas un mot de français. Stage d'anglais obligatoire pour tout le monde...

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