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1er jour

Arrivée à Istanbul

Première journée en Cappadoce

 
 
Nous décollons de Roissy-CDG dans un Airbus A321 vers 22 heures.
Après avoir survolé la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Roumanie et la Bulgarie, nous atterrissons à Istanbul 3 heures plus tard. Avec le décalage horaire d'une heure, il est environ 2 heures et tout le monde est crevé.
Partis en bus de l'aéroport international Atatürk, nous arrivons finalement à notre hôtel Santa Sofia, presqu'au pied de la mosquée Ste-Sophie, vers 4 heures. Notre accompagnateur Arsin nous annonce qu'on repart dans une heure pour l'aéroport des lignes intérieures. Donc inutile de penser pouvoir dormir cette nuitt...
Nous redécollons donc à 7 heures vers Kayseri, au centre du pays à 800 km d'Istanbul, que nous atteignons vers 8 heures. Accueillis par Hikmet et Shadan nos deux guides et Ibrahim le chauffeur de notre mini-bus, nous prenons la direction d'Avanos, située à 1h30 de trajet au coeur la Cappadoce. Nous sommes accueillis dans une pension où nous disposons (enfin !) de quelques heures pour nous reposer, nous restaurer avant d'aller faire quelques courses (de l'eau surtout) et de reprendre la route en direction du parc naturel où nous entamons notre randonnée.

 

Sous un soleil très chaud, nous découvrons un pays au décor surnaturel constitué de majestueuses cheminées de fées dont la taille atteint entre 30 et 50 mètres de hauteur.

Cette immense forêt phallique s'appelle "la vallée de l'Amour". De quoi rendre humbles les plus virils d'entre nous.

 

 

Nous traversons la vallée de Baglidere dont la roche de tuf, sculptée par une érosion multi-millénaire, fait immanquablement penser à une gigantesque meringue.

Après 3 heures de marche, nous arrivons finalement à Uçhisar (Outchisar), petite ville constituée d'un énorme piton rocheux percé de maisons troglodytiques.

 

Nous campons aux abords de la ville. Shadan nous avait annoncé que nous pourrions nous doucher à la source proche.
La notion de douche est toute relative puisqu'il s'agit en fait d'un mince filet d'eau. La petite bassine pliante que j'avais judicieusement acheté avant de partir s'avère être un luxe. Après avoir mangé le délicieux repas que nous a préparé Ismael, le cuisinier, nous nous couchons épuisés et nous endormons sous le ciel étoilé.


Peu d'entre nous ont eu le courage de compter les étoiles filantes tant la fatigue était grande après ces deux journées sans sommeil.

 

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