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5ème jour

Ville souterraine de Derinkuyu (Derinkouyou)

Monastère d'Eski Gümüs (Eski Gumus)

TAURUS - Gorges de Cimbar (Djimbar)


© Laure Gochgagarian
 

 

Après avoir passé une courte mais bonne nuit dans un vrai lit, nous prenons la route pour le Taurus. La tourista s'est finalement déclarée, Thierry en est la première victime. Nous savons que nous y passerons tous alors, inutile de se priver de manger copieusement au petit-déjeuner.

 

 

Premier arrêt pour visiter la ville souterraine de Derinkuyu. La région est truffées de centaines de ces villes qui permettaient aux populations, plusieurs siècles avant J-C de se prémunir des invasions et de vivre sous terre pendant plusieurs semaines. Nous descendons par d'étroites galeries jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur.

C'est une véritable ville pouvant accueillir environ 10 000 personnes, avec ses chambres, ses magasins, ses silos, son église, etc.

Toutes ces galeries sont creusées à l'horizontale de plusieurs puits d'aération. Certaines sont très basses et très étroites pour empêcher les intrus de courir et disposent par endroit de roues de pierre pour les fermer, d'autres sont des pièges et ne vont nulle part ou alors vers des fosses piégées. Le tout constitue un véritable labyrinthe.

 

Deuxième arrêt à Gümüshler pour manger et visiter le monastère d'Eski Gümüs (Vieil Argent) datant du Xème siècle.Ce monastère rupestre s'organise autour d'une large cour. Autour sont réparties les cuisine, cellier, salle d'étude et le sanctuaire dédié à la Vierge Marie. Ce dernier comporte des fresques peintes de grande qualité représentant le Christ Pantocrator surplombant les apôtres, les 4 évangélistes.

 


St-Jacques & St-Paul

 

Départ pour 80 km de route pour atteindre le départ du trek vers 14h30 où nous attendent les muletiers et leurs 6 mules et mulets, ainsi qu'un âne. Ca y est, ça grimpe. Nous empruntons les gorges de Cimbar (1575 m), à sec car l'hiver n'a pas été neigeux. Le paysage est aride. Quelques colchiques se frayent un passage parmi les cailloux. Le chemin est rocailleux et escarpé, quand il y a un chemin.


Colchiques

 

Vers 18 heures, nous atteignons le bivouac de Teke Pinari (la fontaine du bélier) en même temps que les mules qui ont suivi un chemin plus praticable. Nous sommes à 2400 mètres et il n'est plus question de dormir à la belle étoile. Une fois les tentes montées dans la pénombre, car le soleil est caché derrière la montagne, tout le monde vêtu d'un pantalon et d'une polaire se retrouve sous la grande yourte pour le repas. Nous sommes douze plus Umut, le guide et les quatre muletiers, donc plutôt serrés.

 

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