6ème jour
Vallée de Kuzey
Demir Kazik
Kara Yalak
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©
Laure Gochgagarian
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Ercéfuryl
200mg (nifuroxazide) : antibactérien
intestinal.
Il est indiqué dans le traitement de
la diarrhée aigüe chez l'adulte et chez
l'enfant de plus de 6 ans
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Peu d'entre nous ont
le courage de se laver dans la petite source d'eau glacée,
d'autant qu'un troupeau de moutons vient de s'y désaltérer. Les lingettes
sont d'une grande utilité. Après avoir remplies les gourdes dans cette
eau douteuse et y avoir mis les précieuses pastilles de Micropur,
nous levons le camp pour emprunter la vallée de Kuzey.
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Quelques heures de marche plus tard,
nous faisons halte au célèbre lac de Dipsizgöl (le
« lac sans fond » à 2800 m), qui n'est plus qu'une grande mare d'environ
20 mètres de diamètre à cause du manque d'eau, et n'a plus de « sans
fond » que le nom. |
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Ensuite nous attaquons
la montée du col sur le versant nord du Demir Kazik,
le sommet du Taurus à 3760 mètre d'altitude.
Ici, plus de chemin du tout et Umut ouvre la voie à travers la caillasse
et le rocher avec en prime quelques passages en escalade facile.
Enfin pas si facile pour tout le monde. C'est aujourd'hui
à Mélanie d'être malade et la pauvre peine
à suivre le groupe. On laisse tomber l'idée de l'abandonner là.
C'est les vacances après tout, on n'est pas pressé... Descente par
la gorge de Narpiz dans un pierrier où tout le monde s'éclate (au
propre comme au figuré) à dégringoler les 300 mètres de dénivelé
en pratiquant ce que le marocains appelle « le ski berbère ».
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Après de multiples « pauses
rochers » derrière lesquels Mélanie fait l'amer constat que ses
intestins ont pris leur indépendance, nous arrivons au bivouac
à Kara Yalak (2300 m) par la vallée de Narpiz, après 7 heures
de marche. Là, une source plus importante qu'à l'ordinaire nous permet
de nous laver rapidement, c'est glacé. Avantage par contre, on peut
y mettre à rafraîchir le coca et l'eau pour le raki. |
Nos adorables muletiers ont eu le
temps de monter toutes les tentes,
ça c'est vraiment des vacances. Il fait plus chaud que la veille,
du coup, nous pouvons boire le thé dehors sans être serrés comme des
figues séchées. |
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