7ème
jour
Col de Celikbuyduran (Djelikbouilldouran)
Mont Emler
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©
Laure Gochgagarian
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Dure journée en perspective.
On gravit dans les cailloux (deux pas en avant, un pas en arrière)
le vallon de Yalak, au pied de Demir Kazik. On
double un groupe d'allemands qui sont partis bien avant
nous, mais qui nous redoublent à cause des instestins récalcitrants
de certains qui nous forcent à des "arrêts rochers"..
Mais finalement on
arrivera avant eux au col de Celikbuyduran (3400
m). Il fait froid, le vent est glacial et le ciel est couvert
de gros nuages gris. On mange à côté d'une fontaine naturelle
avant d'attaquer le gros morceau de la journée.
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C'est bien sûr Laure
qui arrive la première, mais comme elle habite à la montagne,
on dira qu'elle est hors concours, et toc...
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Ascension facile du mont Emler,
c'était écrit dans la fiche du programme.
En fait, il n'y a pas de chemin, chacun suit sa propre route péniblement
en glissant sur les cailloux jusqu'à arriver sur la surface dure
et rassurante du rocher nu. Quelques petits saut de chamois avant
d'arriver après une heure de montée au sommet à 3623 mètres.

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Le spectacle est magnifique.
Le Taurus aride et désert s'étend à perte de vue. Et comme un bonheur
n'arrive jamais seul, le soleil nous gratifie de sa
luminosité et de sa chaleur. Du coup, on enlève les gants,
les bonnets et les polaires. |
Après avoir profité
largement du panorama et s'être tiré le portrait, on attaque la descente
vers les Sept
Lacs (Yedi Göller) où nous attend le bivouac. Il pleut et nos
pensées vont vers nos pauvres amis teutons qui n'auront pas eu le
même plaisir que nous dans cette ascension. |
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Tout
le monde sous la yourte parce que maintenant, ce n'est plus de la
pluie, c'est la douche. Heureusement, ça ne dure qu'une heure
et le ciel limpide réapparaît bientôt.
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Première nuit à 3100 mètres.
Il fait très froid, même au fond du duvet. Le froid nous réveille
parfois et au matin on découvre que la condensation sur la toile
de la tente s'est tranformée en glace. Heureusement, le soleil a
tôt fait de nous réchauffer. Cette nuit-là, il
n'y a pas que le froid qui nous réveille, il y a aussi Laurent
qui essaye désepérement de trouver une oreille amie pour calmer
les angoisses dûes à une soudaine crise intestinale. Bienvenu au
club Laurent !
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