Au petit matin, alors que l'équipage dort encore, nous empruntons le canot pour regagner la rive et profiter de la chaude lumière orangée du soleil levant pour prendre quelques dernières photos.

Vers huit heures nous appareillons pour reprendre notre route en sens inverse.

C'est avec regret que nous voyons s'éloigner les deux temples d'Abou-Simbel alors qu'on aperçoit au loin le premier avion de la semaine. Le site va retrouver son animation habituelle.

Nous nous retrouvons de nouveau au milieu du lac à passer le temps entre baignade (tant pis pour les croco...), lecture, sieste.

Toutefois, en fin d'après-midi nous mouillons près d'une dune d'une couleur rouge-orangée magnifique, qui, se terminant dans le lac nous offre la plage de sable fin la plus tranquille du monde.

Après avoir fait trempette, nous nous lançons dans l'escalade de la dune qui s'avère beaucoup plus ardue que prévue.

Cette petite halte ayant pris pas mal de temps, nous ne pouvons pas atteindre l'endroit prévu pour accoster pour la nuit. C'est donc à une des nombreuses bouées clignotantes, permettant aux bateaux de se diriger, que nous nous amarrons pour la nuit.

Le LENDEMAIN 24 août nous reprenons la route.

Dans la soirée nous apercevons enfin les lumières de la route qui surplombent le barrage d'Assouan. Encore une demi-heure et nous accostons à l'embarcadère. Tout le monde descend et nous nous rendons en ville en mini-bus. La principale particularité de la conduite égyptienne de nuit est qu'on roule sans feux et qu'on se met en plein phare au moment de croiser un autre véhicule. Il y a énormément d'accident de voiture en Egypte. Mais nous arrivons sains et saufs pour faire une petite balade en ville et prendre un thé en fumant une chicha sur une terrasse de café.

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