![]() Après notre dernière nuit sur le pont du voilier, nous faisons nos adieux à l'équipage et retournons à Assouan. Le programme de la journée consiste en la visite du temple de Philae situé sur un île en-deçà du grand barrage, puis à une balade et un repas dans le souk. |
TEMPLE DE PHILAE
Un petit bateau à moteur nous embarque vers l'île d'Agilka où, à l'instar du site d'Abou-Simble, on a remonté le temple d'Isis qui se trouvait à l'origine sur l'île de Philae et que la construction d'un premier barrage en 1902 avait presque entièrement noyé (on le visitait alors en barque). Les travaux durèrent de 1972 à 1980 pour retailler l'île et démonter et remonter le temple pierre par pierre.
SOUK d'ASSOUAN
Nous pénétrons dans le souk, gigantesque marché aux couleurs et aux odeurs africaines; c'est en effet l'endroit où transitent toutes les épices en provenance du Soudan et des pays situés au sud de l'Egypte. C'est ici qu'on trouve les fleurs séchées d'ibiscus avec lesquelles on fait le karkadé, boisson nationale, ainsi que des cacahuètes, du café et toutes sortes d'épices
A midi, nous mangeons dans un petit restaurant situé au coeur du souk. Le temps de prendre un thé et nous voilà en route vers l'aéroport. Les aéroports en Egypte sont des enceintes très surveillées dans lesquelles les photos sont interdites. Et pour cause, les pistes sont entourées de bunkers souterrains par l'ouverture desquels on voit pointer le nez de quelque MIGs. En route nous perdons notre accompagnateur Tarek, qui n'a pas de billet d'avion (?) mais qui nous assure de trouver un moyen de nous rejoindre au Caire. Egypte = système D. C'est donc seuls que nous embarquons vers la capitale.
LE CAIRE
Vers 21h30, un chauffeur vient nous
prendre pour aller manger en ville. Il ne parle ni français, ni anglais
et nous ne pouvons lui demander où nous allons C'est donc au grand complet que nous traversons la ville du Caire grouillante de monde et de taxi pour aller manger dans une espèce de pizzéria à la mode égyptienne. Même en pleine nuit, les rues fourmillent de monde et les étals de marché sont pleins à craquer. Traverser une avenue sans l'aide d'un agent de la circulation est presque suicidaire... |
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