Aujourd'hui, nous quittons définitivement Louxor -alors qu'il y aurait encore tant à voir- et prenons la route en convoi militaire. La police est omniprésente et très visible dans ce pays depuis l'attentat de 1997 et tout déplacement est encadré. De même, il y a des barrages policiers à chaque entrée et sortie de ville. C'est donc escortés d'une jeep et d'un fourgon militaire que nous roulons en direction du Sud. |
EDFOUPremière étape après plus d'une heure de route,
Edfou est une petite ville grouillante d'activité et de touristes. Petit bémol toutefois, c'est l'heure d'affluence et nous nous déplaçons difficilement entre les groupes italiens et japonais.
KOM OMBO
Ce temple qui présente peut-être moins d'intêret que les précédents, étant d'une époque tardive (Ptolémée) m'a pourtant immédiatement séduit, peut-être à cause du calme qu'il y règne et de son emplacement sur les rives du Nil -d'où sûrement son deuxième sanctuaire pour le dieu Sobek. Mais le soleil de midi, impitoyable nous a rapidement poussés à reprendre la route.
Balade en FELOUQUE
13h - Nous quittons le mini-bus et faisons nos adieux à notre guide Nasser pour embarquer sur une felouque battant pavillon hollandais (?), sur laquelle est disposée un assemblage de matelas, le tout recouvert d'une toile pour nous protéger du soleil. Voici sommairement décrit ce qui nous servira d'hôtel/restaurant pendant deux jours.
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![]() Nous sommes conviés à visiter le village. Les nubiens ont la peau noire. Il viennent en effet d'une région frontalière du Soudan; zone entièrement noyée sous les eaux du lac Nasser en 1970, et dont la population a été entièrement déplacée vers la région semi-désertique de Kom Ombo. Ce peuple exilé a recréé ses villages constitués de maisons à vaste cour, bâties en briques crues et peintes d'une superbe couleur bleue. Après nous être aspergés de produit anti-moustique, nous nous endormons sur le pont de la felouque, la tête dans les étoiles. |
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