Après notre deuxième nuit sur la felouque sur les rives de l'île Sehel, nous redescendons vers Assouan, portés par le courant en zigzaguant entre les petites îles de la première cataracte.

Après avoir mangé, nous quittons la felouque pour reprendre un mini-bus qui va nous emmener par-delà le barrage, Assouan étant un cul-de-sac pour les bateaux.

LE VOILIER

Après un passage obligé sur le "Grand Barrage d'Assouan", édifice gigantesque construit en coopération avec l'Union Soviétique dans les années 70 -et qui ne présente d'intêret que par ses dimensions titanesques- nous rejoignons un embarcadère solidement gardé par une garnison de militaires.

Là, nous embarquons sur un très beau voilier de 15 mètres baptisé "Hermes" du nom de la compagnie de voyage. L'équipage se compose du capitaine Hamada, d'un homme d'équipage, Wael et d'un cuisinier dont je n'ai jamais compris le nom.

1er JOUR SUR LE LAC NASSER 

Nous appareillons vers 13 heures; malheureusement, à cette époque de l'année il n'y a pas de vent et nous marchons au moteur.

Notre but est de rejoindre le site d'Abou-Simbel situé à la frontière du Soudan à environ 200 km au sud d'Assouan. Il existe trois façon de s'y rendre : d'abord l'avion, rapide mais onéreux et soumis aux caprices de la météo, de plus le temps de visite est très limité car l'avion fait juste l'aller-retour, ensuite la route, pratique et rapide (quelques heures) mais celle-ci est fermée aux étrangers pour une raison et une durée indéterminée, et enfin le bateau, beaucoup plus lent, mais plus agréable, et de toute façon, on n'est pas pressé...

Le soir tombant, nous mouillons dans une petite crique et nous en profitons pour nous dégourdir les jambes. Le paysage ressemble à s'y méprendre aux photos prises par les sondes sur Mars. Nous cherchons en vain des crocodiles, assez nombreux dans la région, sans succès. Nous regagnons notre hôtel flottant et passons une nuit très très chaude.

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