![]() On passe le temps à jouer au back-gammon, à faire la sieste et, régulièrement, le capitaine coupe le moteur et tout le monde se précipite dans l'eau tiède du lac. L'après-midi, nous assistons à l'amerrissage d'un couple de pélicans. Soudain le capitaine vire de bord et nous indique deux gros yeux émergeant de l'eau à quelques encâblures du bateau. Nous n'en verrons guère plus hormis les grands coups de queues que donna le saurien en plongeant, sans doute effrayé par le bruit du moteur. Curieusement, personne ne demanda plus à se baigner ce jour-là...
Le soir tombant, le vent se lève et nous avons le bonheur de pouvoir hisser la voile et de régater avec un superbe bateau de croisière. Après un excellent repas -le cuisinier est un "chef"- nous bavardons jusque tard dans la nuit. Il y a peu de surfaces planes sur un bateau mais il est hors de question de dormir dans les cabines pourtant bien confortables. Nous avons dépassé le tropique du Cancer et la chaleur est un paramètre de moins en moins négligeable. Donc tout le monde sur le pont. Quitte à dormir en pente, au moins on dort.
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