Mardi 20 février - Au fil du Nil - LOUXOR

Matin à Louxor

Le matin, les champs verts de la plaine du Nil, les fragiles maisons de terre sans toit et les palmerais défilent. Arrivés à la gare, nous sommes assaillis par les rabatteurs d'hôtel hargneux, heureux de trouver des touristes qui ne savent pas où ils veulent aller. Règle d'or en Egypte : toujours savoir ou l'on va. Heureusement le Lonely Planet guide l'égaré, on choisit le Oasis Hôtel. Voici justement un rabatteur de l'hôtel ? qui en fait, était le patron. Après de laborieuses négociations devant un egyptian chai (thé) et un jus de canne à sucre offert par la maison, on s'en tire pour deux jours à Louxor plein d'espoir pour de nouvelles aventures.

Sur le Nil

Après une petite ballade dans les rues de Louxor, on part avec le capitaine Hussein et Abdallâh pour une promenade en felouque toute l'après-midi vers Banana Island.

Le capitaine nous offre le thé et le Karcadé : une fleur rouge séchée (d'Hibiscus) que l'on boit en infusion.

L'arnaque d'or de la journée est décernée à John pour son cadeau non voulu : un zodiac de la police s'approche de la felouque et nous demande un stylo. Me rappelant du Coca de la veille, je laisse mon stylo dans la poche. John « prête » le sien. Le policier met le stylo de notre ami à l'oreille et s'éloigne en rigolant. On ne le reverra plus ! !

De retour, le soleil se couche sur le Nil et sur les palmerais. Le capitaine Hussein monte au mât et plie la voile. Il arrivera à ramener la bateau par la force du courant jusqu'à l'embarcadère. Laissant les deux matelots et la canadienne de l'hôtel qui nous a accompagné (elle doit être en ce moment en Tanzanie), nous partons sur les quais du Nil touristique pour aller voir le son et lumière de Karnak. En rentrant nous nous arrêtons dans un restaurant pour goutter toute les spécialités d'un restaurant sans connaître leurs noms.

Demain, Thèbes nous attend.