Mercredi 21 février Sous le soleil de Thèbes LOUXOR
Aujourd'hui mercredi, levée 7 h pour se faire amener en bus. Nous sommes montés sur le toit de l'hôtel pour contempler Louxor. Puis après un petit déjeuner frugal, nous partons pour Thèbes. Départ réel à 8 h 30. Arrivée à 9 h 30 (1 h pour faire 15 km) : Nous sommes bien en Egypte, c'est sûr. Nous visitons les colosses de Memnon, puis nous marchons dans les escarpements des calcaires fins, blancs du Jurassique qui mène à la Vallée des Reines, puis la Vallée des Rois ou Charles s'est fait confisquer l'appareil de John pour avoir prit une photo sans payer. Mais grâce a son « excellent anglais » il réussit à le récupérer sans payer.
Dans la Vallée des Rois, on fit une petite rando sur les hauteurs qui nous a permis d'arriver en retard au bus de l'hôtel. Ce qui nous a valu, surtout à John et Charlotte, quelques remarques. Mais on s'en fout ! On est en vacances. Si on n'a plus 5 ou 20 minutes à perdre quand on est en vacances, alors il faut retourner travailler ! !
En
route pour le temple d'Hatchepsout, où notre guide « moonshine »
nous a raconté l'histoire de la reine (cf. Lonely Planet). De retours
vers Louxor, nous nous arrêtons chez un pseudo fabriquant de papyrus (nouvelle
arnaque à touristes).
Nous
finissons l'après-midi en flânant dans les quartiers de Louxor,
buvant un café turc et fumant la chicha, au hasard des cafés.
On s'aventura au-delà de la ligne de chemin de fer, vers l'est, dans
les quartiers les plus pauvres de Louxor. La différence de mentalité
y est frappante : intrigué par un boulanger, John, Charlotte et
Charles furent invités par le boulanger lui même à partager
sa soirée; je les suivis peu de temps après. L'accueil fut chaleureux.
Je fis la connaissance d'Ahmed le plus jeune de la compagnie, fan de Zinedine
Zidane. En parlant de foot avec les Egyptiens, on devient vite copains !
Nous leur achetâmes notre pain pour le lendemain et nous partîmes
avec regret après avoir pris leur adresse. Dans les rues en terre non
éclairées, on aurait pu penser qu'en Europe des coupe-gorges nous
auraient attendus mais une famille souriante se réchauffant avec leurs
enfants auprès d'un feu, nous lança un timide « hello », le
regard émerveillé. On rentra en suivant le chemin de fer, rencontrant
de sympathiques femmes très souriantes.
On prit un dernier Kouchari et on se prépara à l'hôtel pour faire une descente au souk touristique sans cesse sollicités par les vendeurs et les calèches.
Ce soir-là, on prix le thé avec des français et des vendeurs du marché, qui avaient fini leur journée, à un petit café de rue.
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