Vendredi 23 février - Dans le désert Soudanien - ASSOUAN - ABOU SIMBEL
Aujourd'hui, debout !
!
Il est trois heure du mat'. En bas, d'autres touristes nous attendaient. Le minibus passe nous chercher dans la nuit pour rejoindre le convoi au porte de la ville. Un militaire monte à l'avant et la caravane part sous escorte. On passa le premier barrage hydraulique d'Assouan, puis le désert, long, interminable et froid la nuit. Le soleil se leva lorsque l'on atteignît le tropique du Cancer.
La route continua
de barrage militaire en barrage militaire vers le Soudan. Vers 9 h on arrive
à Abou Simbel sur les bord du lac Nasser.
La réputation de ce monument n'est pas usurpée. L'intérieur recèle des hiéroglyphes de qualité exceptionnelle et en quantités importantes.
On alla sur les bords du lac Nasser pour contempler le paysage dominé par les plateau des grès nubiens du Trias.
De retour au bus, une pastèque fut la bienvenue : au diable la tourista. On mordit dans le fruit juteux sous le regard jaloux des autres touristes qui attendaient dans le car derrière les vitres au soleil.
Sur le chemin
du retour on eût la chance d'apercevoir des vrais mirages dans le désert
tels qu'ils sont décrit dans les livres.
« Hé !
regarde le mirage », je dis à John
John : «
Zzzzzzzzzzzzzz »
« Mais
non c'est le lac Nasser » , répond Charles dans sa
tête.
Mais le lac s'évanouit quelque peu de temps après
Arrivés
à Assouan vers 15 h, on déambula dans le souk. On rencontra Yasser,
un Nubien qui avait vécu en France à Valenciennes. Ingénieur
en informatique au barrage, il tient une boutique dans le souk.
Avec une philosophie typiquement africaine, on parla durant de longues minutes
avant de reprendre le chemin vers la gare pour le Caire. La nuit dans le train
fut la plus profitable du voyage pour Charles malade depuis deux jours.