Samedi 24 février - L'immensité urbaine - LE CAIRE
Le lendemain, on se réveille à l'entrée du train en gare de Gizeh, vers 8 h. On chercha durant la matinée un hôtel. Nous choisissons un petit taudis bon marché, puis on repartît pour une longue après-midi dans la mégapole, à travers les ruelles de Khan el Khalili (littéralement : « trahir son meilleur ami »), puis le Caire Islamique entre El Azhar et la Citadelle.
Nous sommes montés au sommet d'un minaret pour contempler à 360°, une forêt d'immeubles à toit plat. Au lointain, des dunes semblaient ceinturer la ville, mais en regardant bien, la cité continue encore derrière son smog effrayant, tant il est ténu certains jours.
De retour
au soir, Charlotte reste un peu à l'hôtel et nous partons voir
un film Egyptien en arabe sans savoir ce que c'était : on se rend
bien compte de la censure religieuse (pas un baisé pour un film d'amour).
Ce fut toutefois une expérience amusante. De retour, on assista à
l'escorte musclée d'une limousine et d'une série de grosses voitures
américaines : le sommet des pays arabes avait lieu ce week-end au
Caire.
Le soir au moment d'établir le programme pour le lendemain, on se dispute : John et Charlotte veulent voir un quartier du Caire appelé Vieux Caire, Charles et moi nous irons à la nécropole de Giza. Le gérant de l'hôtel me propose de nous emmener à Gizeh pour 10 pounds / personne. Charles refuse et nous nous couchons.
La journée s'achève sur une dispute qui me tracassera tard dans la soirée, mais peu à peu je m'endors.
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